Élever un enfant unique peut être différent de s’occuper d’une fratrie. Cela signifie que les parents peuvent se consacrer pleinement à leur enfant sans avoir à jongler entre plusieurs enfants. Mais cela peut aussi créer des sentiments de culpabilité pour ne pas offrir la même expérience qu’une famille plus nombreuse.
Chaque enfant est unique et son tempérament, ainsi que son environnement familial, influencent grandement sa personnalité. Ainsi, il n’y a pas qu’une seule façon d’élever des enfants sociables et épanouis.
Certains parents trouvent avantageux de pouvoir consacrer toute leur attention à un seul enfant, tandis que d’autres regrettent parfois l’absence de frères et sœurs avec qui partager des souvenirs d’enfance. En fin de compte, chaque situation a ses propres défis et avantages.
“Je culpabilise d’avoir un fils unique”
La naissance de son fils Evan a été difficile. Elle qui avait grandi dans une grande fratrie a dû revoir la famille de ses rêves à un seul enfant. Pour elle, c’était une impossibilité physique. Pour d’autres, c’est un choix qui n’empêche pas pour autant une part de culpabilité.
Le regard des autres est souvent dur et jugeant pour les parents d’enfant unique, mais doit-on pour autant se justifier à tout-va ?
Comment les parents vivent-ils de n’avoir qu’un enfant ? Ou encore comment vivent-ils d’avoir un enfant unique ?
La parentalité est un mystère complexe. Les parents se demandent comment leurs actions affectent leurs enfants, mais il n’y a pas de réponse claire. Chacun vit sa propre expérience et trouve ses propres solutions pour élever ses enfants.
Les témoignages des parents sont variés. Certains ont dû renoncer à l’idée d’une grande famille idéale, tandis que d’autres ont réussi à trouver une nouvelle manière de sociabiliser leur enfant. Chaque famille a sa propre dynamique, et il n’y a pas de bonne solution universelle.
Certains parents ressentent la pression sociale ou familiale sur le nombre d’enfants à avoir, tandis que d’autres s’inquiètent de l’impact sur l’enfant d’être fils unique. Cependant, chaque parent essaie de faire au mieux dans sa situation particulière.
L’important est que les parents trouvent leur équilibre familial et transmettent cet équilibre à leurs enfants. Il n’y a pas de règle stricte en matière de parentalité ; chacun fait au mieux avec les moyens qui lui sont donnés.
Un choix pour un bonheur assumé
Pour certains parents, un enfant est une belle joie et un plaisir de transmettre, sans être submergé par la logistique. D’autres prennent cette décision pour des raisons financières, écologiques ou sociétales, ou pour éviter de reproduire les expériences qu’ils ont vécues.
S’affranchir du regard des autres
Choisi ou non, le regard des autres peut parfois être désagréable. Il n’est pas nécessaire de se justifier car la décision d’avoir un seul enfant appartient au couple. Il est inutile de convaincre ou débattre avec les personnes curieuses. Une fois la question écartée, ils trouveront autre chose à dire.
Enfant unique : réfléchir à ce que je veux transmettre à mon enfant plutôt qu’aux avantages / inconvénients
Les idées reçues sur les enfants uniques sont dépassées, car il n’y a pas de preuves concrètes pour soutenir ces préjugés. Les modèles familiaux varient grandement d’une famille à l’autre, ce qui remet en question toute généralisation. Il est essentiel de réfléchir à ce que l’on souhaite transmettre à notre enfant et de déterminer les valeurs importantes à inculquer. L’éducation, quant à elle, peut prendre des formes diverses selon les convictions et les choix personnels.
“Les gamins, c’est faites c’que j’fais. Pas faites c’que j’veux encore moins faites c’que j’dis”
Dans la chanson « quand je marche » de Ben Mazué, on nous rappelle l’importance de vivre ouverts, heureux et connectés aux autres pour pouvoir transmettre ces valeurs. Pour faciliter le quotidien et réagir sans crier, il existe des astuces simples à mettre en place. Le pack Coopération propose justement un ensemble d’astuces et de solutions pour favoriser la coopération des enfants sans recourir à la colère. En laissant son email, on peut recevoir gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » qui donne toutes les clés pour faire coopérer les enfants sans élever la voix.
Mettre en place ce qui nous tient à cœur
Il est tout à fait possible d’être enfant unique et pourtant avoir de nombreuses relations. De même, une personne issue d’une fratrie peut préférer la solitude. Il est important de se permettre de suivre notre propre voie sans se sentir sous pression par rapport à ce que l’on devrait faire. Nous pouvons aussi avoir confiance en notre enfant pour nous indiquer s’il a besoin de plus ou moins d’interactions sociales, selon son tempérament.
L’essentiel est d’être en accord avec nos choix : on peut décider de prendre un congé parental pour s’occuper pleinement de notre enfant, puis élargir nos horizons plus tard. Ou bien rejoindre un groupe de parents pour discuter sur l’éducation des enfants et voir nos petits communiquer entre eux. Une autre option serait de trouver un mode de garde collectif quelques jours par semaine afin que l’enfant puisse jouer avec d’autres enfants et nous offrir un peu de répit. Enfin, il est également possible d’envisager une garde complète et retrouver le plaisir du travail professionnel.
Il n’y a pas qu’une seule bonne façon d’élever un enfant unique ou issu d’une fratrie ; la clé réside dans l’écoute attentive des besoins spécifiques de chaque enfant, ainsi que dans le respect des choix parentaux.
Comment l’aider à apprendre à se défendre ?
Sylvie a eu du mal à apprendre à son fils unique à gérer les conflits. Ayant grandi entouré d’adultes, il n’a pas su faire face aux désagréments de l’école. Les bagarres et les disputes sont devenus problématiques, frôlant même le harcèlement. Cependant, grâce aux sports collectifs et aux camps scouts, Tristan a appris à se positionner et à se défendre au besoin.
Comment lui apprendre le partage et la réciprocité ?
Il est courant de penser que les enfants uniques sont égoïstes. Cependant, Christine affirme qu’elle a encouragé sa fille Maëlle à comprendre l’importance de la réciprocité et de l’échange. Elles ont fait beaucoup d’activités ensemble selon la méthode Montessori, comme le ménage et débarrasser la table. De plus, les séjours chez ses cousins ont permis à Maëlle de partager des jeux avec d’autres enfants et ainsi apprendre le partage.
Comment ne pas trop se mettre de pression en tant que parent ?
Il n’y a pas de parent parfait. Pour les nouveaux parents, il est difficile de lâcher certaines exigences pour retrouver la joie et la sérénité. Le burn-out parental peut également survenir dans les familles à enfant unique. Il est important d’être attentif à cela, que ce soit pour nous-mêmes ou pour notre entourage. L’appli « Cool parents » offre un coaching bienveillant pour aider les parents à grandir et partager leur rôle de parent.
